Le 24 décembre, les sœurs de Saint-Joseph, aidées par les abbés Picollet, ouvrent une école et un pensionnat.
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Le 24 décembre, les sœurs de Saint-Joseph, aidées par les abbés Picollet, ouvrent une école et un pensionnat.
Les Frères des Ecoles Chrétiennes fondent une école primaire. Ils la géreront jusqu’en 1881.
L’Ecole des Frères devient publique par arrêté préfectoral. Ils ont 48 heures pour déménager. Mais six mois plus tard ils reprennent leur mission éducative.
Agrandissement des locaux devenus trop exigus. L’établissement prend alors le nom de Saint-Bruno, en reconnaissance au Prieur de la Grande Chartreuse pour son aide financière.
Ouverture d’un cours supérieur (CEP).
Ouverture d’un cours complémentaire (6e/5e).
Installation du chauffage central dans tout la maison.
Elargissement de la rue de la gare et transformation des deux jardins en cours goudronnées.
Le bâtiment du 9 avenue de la gare s’élève d’un étage.
Au parlement, se discute la loi Debré. Une manifestation de 6 à 7 000 personnes se tient à La-Roche-sur-Foron pour la défense de l’enseignement libre.
Dépôt en préfecture des dossiers de demande en contrat simple pour les classes primaires et les cours complémentaires.
Le 21 novembre, les contrats simples sont signés avec l’État.
Regroupement des écoles du Sacré-Cœur et de Saint-Bruno.
Départ des Frères et première direction laïque.
Le collège passe sous contrat d’association d’État.
Manifestation nationale de l’Enseignement libre et contre le projet Savary.
Projet de reconstruction du collège et de la maternelle.
Inauguration du nouveau bâtiment avenue Jean-Jaurès.
Le primaire passe sous contrat d’association avec l’État.
Enseignement de l’anglais en classe primaire.
Apprentissage des deux langues vivantes en 6e et 5e. Réfection de l’ancien bâtiment.
Création d’un centre de documentation et d’information (CDI). Mise en place d’un réseau informatique avec internet.
Rénovation de la cantine et installation d’un self-service.
Restauration de la salle polyvalente et création d’une bibliothèque/salle multimédia.
Création d’une salle informatique au collège.
Réfection de la cour du collège.
Travaux d’agrandissement et de réfection de Saint-Bruno.
Inauguration du nouveau bâtiment de Saint Bruno accueillant notamment la nouvelle maternelle et l’administration.
Bruno serait né à Cologne, en Allemagne, d’une famille de haut rang dont le nom est inconnu, probablement un peu avant 1030. Il est d’abord chanoine dans sa ville natale qu’il quitte assez jeune pour continuer ses études à Reims, ville réputée à l’époque pour son école épiscopale. Pendant une trentaine d’années, Bruno demeure à Reims. En 1057, l’archevêque de Reims, Gervais de Belleme, lui confie en remplacement d’Hermann, la direction de l’école dont il avait été l’élève. Il y enseigne les arts libéraux et la théologie. Bruno exerce cette charge pendant 20 ans. Après sa mort en 1101, les titres funèbres recueillis par toute l’Europe font écho à la lettre circulaire rédigée par ses compagnons de Calabre, portée par un messager charger de diffuser la nouvelle. On lui attribue sagesse, douceur et science.
L’archevêque de Reims, Gervais, meurt en 1067 et est remplacé par un homme sans scrupules, Manassès de Gournay. Celui-ci est plus préoccupé par les biens matériels que par sa charge d’archevêque. Voulant avoir, malgré tout, l’estime du clergé, il nomme Bruno, chancelier de la cathédrale et directeur de toutes les écoles de Reims. L’attitude de Manassès devient de plus en plus insupportable, à tel point qu’un concile réuni à Lyon en février 1080, prononce sa déposition. Cette sentence est confirmée par le pape Grégoire VII qui ordonne au clergé de Reims de chasser l’indigne archevêque et d’en élire un nouveau à sa place.
De nombreuses personnes pensent alors à l’intègre Bruno pour remplacer Manassès de Gournay sur le siège archiépiscopal de Reims. Mais celui-ci a d’autres projets en tête, ayant formé le dessein de se retirer dans la prière avec quelques amis. Il refuse donc le siège qui avait été naguère celui de Saint-Rémi, met de l’ordre dans ses affaires et donne tous ses biens aux pauvres. En 1083, avec deux amis, il se rend en Bourgogne, où saint Robert de Molesmes lui remet un ermitage ; il s’y retire un moment. C’est là qu’il se sent attiré par une vie d’ermite propice à la recherche de Dieu.
Saint-Hugues de Châteauneuf, l’évêque de Grenoble, lui suggère de s’installer dans la solitude sauvage du Massif de la Chartreuse où il resta 6 ans.
Bientôt s’y élève un monastère dont les moines vivent isolés dans des demeures individuelles, y menant une existence austère et laborieuse, ne se réunissant que pour l’office. Ils n’ont pas l’intention de former un ordre.
En 1091, Bruno est appelé à Rome par le pape Urbain II, un de ses anciens élèves de Reims, qui sollicite ses conseils sur les réformes à entreprendre dans l’Église. Mais Bruno ne pense qu’à reprendre sa vie d’ermite. En 1092, il part en Calabre où il fonde d’autres ermitages et se retire dans l’un d’eux, Santa-Maria del Bosco, secondé par son bras droit Lanuin et avec l’accord du comte Roger Ier de Sicile qui fait don de terres à la nouvelle fondation calabraise.
Le fondateur des Chartreux n’a jamais été ni canonisé, ni béatifié. Au début du XVIe siècle, à l’occasion de l’installation des Chartreux sur le site de l’ermitage de Calabre où Bruno était mort, l’Ordre obtint oralement du pape l’autorisation de célébrer le culte de son fondateur, dont les restes venaient d’être retrouvés dans l’église de l’ermitage.
École et Collège Saint-Bruno
6, avenue des vallées 74500 Evian-les-Bains
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Le Secrétariat de Saint-Bruno